• DES MENACES ?

    MENACES, MENSONGES ET CORRUPTION, tout est bon pour empêcher Neil Gorsuch d’accéder à la Cour Supreme
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    WASHINGTON

    Les Republicains savent qu’ils ont suffisamment de votes pour faire triompher le candidat à la Court Supreme à l’issue de l’audience, qui commence aujourd’hui. Les démocrates n’ont aucune stratégie – sauf des redondances ridicules – ni l’énergie nécessaire pour livrer bataille contre le choix du President Trump. Ajoutons à cela l’admirable organisation du President Trump et les très pauvres interventions du leader de la gauche, Chuck Schummer et nous voyons que les démocrates n’ont pas tellement d’atouts dans leur jeu.

    La seule chose que la gauche puisse espérer, c’est que « les questions soient bonne », ainsi que le dit Dianna Feinstein, sénateur démocrate de Californie. Lorsqu’on lui pose la question de savoir si elle a des questions spécifiques à poser à Gorsuch, elle répond : « Non, pas maintenant « En aura-t-elle plus tard ?

    Les groupes de soutien des libéraux ont demandé une vraie bataille contre Gorsuch parce que celui-ci aurait la réputation, usurpée ou non, d’être opposé à certains droits chers aux gauchistes.

    Entraînés par un groupe dissident qui s’est fait champion de la lutte pour les droits à l’avortement, 11 organisations ont envoyé une lettre aux démocrates du Sénat américain pour leur demander des comptes sur leur inaction contre Gorsuch, les accusant de n’avoir pas su rétablir une résistance forte et unifiée contre lui. Ils concluent en disant : « Nous avons besoin que vous sachiez faire un meilleur travail à l’avenir «

    Le sénateur Sheldon Whitehouse, Démocrate, Rhode Island, dit « Nous profiterons de cette audience pour éclairer les problèmes qui nous semblent d’un intérêt commun. La grande question pour Gorsuch, c’est : Est-il prêt à se dissocier (d’avec les Republicains ? ). A mon avis, c’est à lui de nous en convaincre »

    Le sénateur Richard Blumenthal (D-Conn.) nous informe qu’il a déjà un dossier avec toutes les questions sur tous les sujets difficiles possibles. Il prétend que Gorsuch n’a pas su ou pas voulu lui donner des réponses satisfaisantes sur de nombreux sujets. « Je vais lui mettre la pression et le questionner de façon agressive sur tous les sujets, car il a le devoir de se montrer clairement et sans ambiguïté devant tous les citoyens américains avant de s’engager dans une position aussi importante »

    N’oublions pas que la position de Juge a la Court Supreme des Etats-Unis est une nomination à vie.

    Toute cette agressivité de la part des démocrates rencontrera un bloc de granit en la personne de Gorsuch, qui a très bien préparé sa rencontre avec le Comité Judiciaire du Sénat Américain. « Je ne crois pas que les démocrates arrivent à lui faire dire des choses qu’il ne veut pas dire, et qui seraient sauvagement reprises ensuite par la gauche pour porter ombrage a sa crédibilité », nous dit Drew Courtney, porte-parole du People for the American Way, une organisation qui est depuis longtemps rompue aux bataille concernant les nominations à la Court Supreme des Etats-Unis. Courtney pense que les sénateurs devraient surtout être intéressés par son cheminement professionnel, plutôt que d’essayer de placer des pièges sous ses pieds pour l’ empêcher d’avancer.

    « Je ne pense pas que Gorsuch fera tout ce que le President Trump demandera, juste pour satisfaire le président : Gorsuch est un homme de mérite et de haute moralité. Il sera un très bon Juge pour la Cour Supreme »

    Certains sénateurs progressistes, comme la sénateur d’ extrême-gauche Elizaveth Warren, ( D-Mass) et le sénateur Jeff Merkley (D-Ore) ont déjà déclaré publiquement qu’ils s’opposeront à la confirmation de Gorsuch. Mais nombreux sont ceux qui attendent les audiences de cette semaine pour décider par eux-mêmes si Neil est oui ou non l’homme de la situation.

    Gorsuch a besoin de 60 votes pour obtenir sa nomination, et il n’y a que 52 républicains au Sénat. Cependant, si les 60 votes positifs ne peuvent être obtenus, il est probable que le leader Republicain, Mitch McConnel, (R-Ky) éliminera la règle obstructionniste nommée « filibuster ». Si le filibuster est supprimé, Neil Gorsuch n’aura besoin que de 51 voix pour obtenir la confirmation.

    Les démocrates, en désespoir de cause, s’appuient sur le filibuster , comme un acte désespéré : Blumenthal a annonce cette semaine, avant même les audiences officielles : « Nous utiliserons tous les outils nécessaires, inclus le filibuster, pour empêcher la nomination de Gorsuch a la Cour Supreme.

    Un sénateur démocrate, le sénateur Michael Bennet (Colorado) est susceptible de voter pour Gorsuch. Un autre sénateur démocrate, Joe Manchin (W.Va) a déjà annoncé qu’il votera pour Gorsuch également.

    Ces décisions ne sont pas acceptées par les extrémistes de la gauche sénatoriale ni par certains groupes influents alliés aux démocrates, qui n’ hésitent pas à proférer des menaces publiques contre les sénateurs modéré a tendance bi-partisane. En début de mois, ils ont profite de rencontres avec la presse pour annoncer que les sénateurs démocrates qui voteraient pour Gorsuch « en paieraient le prix »

    « Nous voulons que les démocrates agissent comme le parti de l’opposition et non comme le parti minoritaire » a dit Murshed Zaheed, le directeur politique de Credo Action. « Ceux qui le supporteront [ et voteront pour lui ] verront leur carrière politique endommagée pour toujours »

    Dans les règles judiciaires américaines, un tel comportement s’appelle : « rudess » et c’est un misdemeanour, un premier pas vers le crime.

    La gauche désespérée est en train de pencher dangereusement, et ouvertement, vers le gangstérisme.
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  • Qui sont les obstructionnistes

    Article de Karl Rowe, paru dans le WSJ du 26 janvier 2017, et (mal) traduit par Lise Genz, mais l’essentiel y est.

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    Quand Chuck Shumer ,le leader démocrate du Sénat, se plaint que «  la sélection de ce cabinet est un désastre », il se réfère aux choix du President Trump. Toutefois, les mots de Mr Shumer accentuent surtout l’incompétence des démocrates, qui conduisent le procédé de confirmation [de ces choix]

    Le parti minoritaire espère toujours qu’il pourra obtenir une victoire ou deux ( faire obstruction à la nomination d’un ou deux choix du President nouvellement élu ) . Mais au lieu de concentrer leurs efforts sur les plus vénérables membres du cabinet choisis par Mr Trump, les démocrates critiquent virtuellement toutes les nominations. Le résultat, c’est un déluge de messages qui diluent l’impact des attaques et révèle les efforts [ du groupe démocrate] et n’en fait rien de plus qu’une massive attaque politique.

    Queques démocrates, qui font du zèle intempestivement, se détruisent eux même dans cette procédure. Par exemple, le Sénateur Cory Booker ( D., New Jersey) qui prends position contre le Sénateur Jeff Sessions, nommé Attorney Général par le Président Trump. En 2015, Mr Booker a déclaré qu’il avait eu le privilège et l’honneur de travailler avec le Senateur Sessions pour sponsoriser la Medaille d’Or du Congres aux marcheurs des Droits Civils de Selma. Mais maintenant, Monsieur Booker adopte un ton différent

    Monsieur Sessions, auparavant US Attorney et Attorney General de l’état d’Alabama, a vaincu la ségrégation des écoles de l’état d’Alabama et il a aussi arrêté et condamné un leader du KKK pour meurtre. Pas moins. Cependant, dans son discours contre Monsieur Sessions, Monsieur Booker affirme que Mr Sessions refusera de soutenir la justice pour les femmes, ne défendra pas les gay et les lesbiennes, et ne soutiendra pas le droit de vote. Mr. Booker n’offre aucune preuve ni aucune évidence dans ce qu’il affirme. Son attitude entache sa future campagne de 2020.

    Ensuite, nous avons le cirque du Comité des Finances du Sénat concernant la nomination de Steven Mnuchin Secretaire du Trésor. Le sénateur Tom Wyden ( D., Oregon) habituellement modéré et bien élevé, nous prouve qu’il peut aussi devenir un pathétique chien d’attaque. Sous prétexte d’obtenir «  une preuve des qualifications », Mr. Wyden demande que Mr Mnuchin démontre de quelle manière il pourra renforcer le Medicare et combattre le terrorisme financier. Lorsque le nominé montre quelques réserves dans ses réponses, mais promet de suivre scrupuleusement la loi et de travailler avec le comité sur les changements nécessaires, Mr. Wyden arbore un air outragé.

    ( à suivre )

  • Dimanche 22 janvier : la haine primaire des moins que 1 %

    La haine primaire,  c’est celle qui déteste tout chez l’autre, sans savoir pourquoi : c’est celle qui domine le petit millions de femmes* qui hier, aux USA, sont allé hurler leurs insanités dans les rues contre un homme, le nouveau président des Etats-Unis, dont elles ne connaissent rien ; sauf les quelques milliers de mots qu’il a dits pendant sa campagne électorale.

    La haine primaire est bestiale : elle se révolte sans savoir le pourquoi de sa révolte ; elle se tourne en victime contre quelqu’un qui ne l’a jamais attaquée ; elle montre la PEUR plutôt que l’intelligence et la VIOLENCE plutôt que la détermination.

    I think that the majority of people who are coming to this march see themselves in opposition to the principles and the values of this administration,” said Linda Sarsour, one of the co-chairs of the event.  » (WSJ / 22 janvier 2017)

    Quels principes, et quelles valeurs ? Personne, parmi le million mentionné plus haut, n’est capable de répondre. Parce qu’elles n’en savent rien, et surtout,  ne veulent pas le savoir.

    De quelle administration ? L’administration Trump n’est au pouvoir que depuis QUELQUES HEURES et déjà  ces femmes sauraient qu’elles doivent s’y opposer : mais sur quels critères de simple bons sens peuvent-elles s’appuyer pour en arriver à cette conclusion ? Sur quels exemples, quels décrets, quels ordres donnés par cette administration  en meme pas 24 heures d’existence, et qui seraient opposés à leurs valeurs à elles ?

    La haine primaire s’oppose pour le plaisir de s’opposer, sans avoir la moindre idée de ce à quoi elle s’oppose ni de ce qu’elle soutient.
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    * Un million de femmes aux USA, contre 175 millions de femmes habitant ce pays : cela ne fait même pas 1 % : NOUS, qui ne sommes pas allé nous faire remarquer par nos vociférations au centre des grandes villes,  SOMMES LES 99 POUR CENT RESTANT et opposé à ce million d’hystériques. J’emploie le mot à bon escient et je m’en contrefout si on m’accuse de sexisme.
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    lmg

  • La presse politique

    Jeudi 12 janvier 2017

    chroniques-statu-liberte

    Quelques réactions de journaux qui commencent à se détacher sérieusement du gros de la troupe : dans le Boston Globe, sur Obama, qui perdrait le sens des réalités ? Et toujours sur Obama, qui n’aurait pas su sauter sur l’occasion (de se taire ? )

    Contre Buzzfeed, un article bien articulé dans Dreuz.

    Et puis, bien sûr on trouve cet article dans Le Monde, prédisant la procédure d’impaechment contre un président qui n’est pas encore élu officiellement ; et après lecture on ne s’étonne plus des insultes non déguisées que nous pouvons trouver aujourd’hui, dirigées sans vergogne contre le futur président des Etats-Unis d’Amerique dans à peu près toutes les pages françaises et francophones de Facebook. Mais quand on parle du Monde, tout est dit.

    Le Huff, lui, n’a vu dans la prestation de Donald Trump qu’une chose : la guerre entre lui et les médias.

    Plus inquiétant, l’article à la Une du WSJ : sous couvert de nous dévoiler l’identité de celui qui a réuni les pièces du faux dossier contre Trump – divulgué par Buzzfeed – en profite pour faire passer des doutes graves ( et toujours infondés) sur le caractère de celui qui sera intronisé dans 8 jours. Bon courage.

    Bref, on n’est pas sortis de l’auberge (espagnole) et la presse garde en elle tout son pouvoir. Cette liberté là, au moins, reste toujours debout, un flambeau à la main.

    Dommage qu’il soit éteint.

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    lmg

  • Mardi : Chicago Tribune

    Chicago Tribune, onzième plus grand quotidien avec 414.930 copies/jour

    Mardi 10 janvier 2017 : aujourd’hui, le seul article d’information sur la grande journée du 20  janvier, intronisation du nouveau président des Etats-Unis, se limite, chez le Chicago Tribune, à un larmoiement pathétique sur le thème : «  Le pauvre vieil annonceur spolié par le méchant Donald Trump « ..

    Il n’en faut pas plus pour comprendre de quel coté penche la balance du Chicago Tribune

    Bonne lecture

  • Meryl Streep, Trump et Piers Morgan

    C’était dimanche soir, la dernière performance de l’actrice à l’occasion des Globe Awards. Profitant de son succés et de sa popularité – qui est grande – l’actrice en profite pour descendre Donald Trump  à bout portant. Lequel Trump est a 10 jours d’être officiellement déclaré President des Etats-Unis. Mais nous vivons dans un tel chaos moral que personne ne fait la différence entre une actrice Hollywoodienne, aussi  réputée soit-elle, et le président de la plus puissante nation de la planète.

    Aussitôt, les réseaux sociaux, Facebook en tête, sont inondés de commentaires. Les uns sont pour, les autres sont contre. Tous sont passionnés. Les plus passionnes étant extra-muros, mais soit : ceci nous prouve une fois de plus a quel point ce qui se passe ici-usa fait trembler l’air autour du monde.

    Et ce matin un article witty de Piers Morgan, dans le Daily Mail :

    «  … She began by saying that Hollywood, foreigners and the press are ‘the most vilified segments of American society right now’. At which point the cameras panned out to hundreds of the richest, most privileged people in American society sitting in the audience in their $10,000 tuxedos and $20,000 dresses, loudly cheering this acknowledgement of their dreadful victimhood. » *

    «  … Streep said next: ‘Disrespect invites disrespect. Violence incites violence. When the powerful use their position to bully others, we all lose.’
    At this point, I laughed out loud with incredulity.
    Not at the words themselves, which are laudable.
    No, it was at the hypocrisy.
    You’d be hard-pushed to find an industry that encourages more disrespect and violence than Hollywood.
    A place where rich powerful people make billions of dollars by regularly pandering to the lowest common denominators of sexism, racism, homophobia and misogyny.
    And happily exploit ever more hideous, graphic violence to make a fast, easy buck.
    And seethe from every tinsel-encrusted pore with the very kind of nasty, power-based bullying that Meryl Streep claims to be so incensed by in Trump.
    So great though her censorious words indisputably are, they would be perhaps better directed at her own back yard. … « **

    Dans huit jours on n’en parlera plus. Dans un an, ce sera oublié. Mais ca fait mal au coeur de voir une grande artiste terminer sa carrière de façon aussi sotte.

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    lmg

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    * Elle commence en disant que Hollywood, les étrangers et la presse sont les cibles de la société américaine, actuellement. A ce point, les caméras font un balayage sur les spectateurs les plus riches  et les plus privilégies de cette société américaine, assis dans l’assistance dans leurs tuxedos a $10.000  et leurs robes a $20,000,…  »

    ** Elle dit ensuite :  » L’irrespect  invite l’irrespect. La violence incite la violence. Quand les personnes influentes utilisent leur pouvoir  pour malmener les autres, nous perdons tous.. »

    A ce point, j’ai éclaté de rire, d’incrédulité.
    Pas a cause des mots eux-mêmes, qui sont admirables.
    Mais à cause de l’hypocrisie.
    Vous aurez du mal à trouver  une industrie  encourageant plus de violence et d’irrespect que Hollywood.
    C’est un endroit où des gens, riches et puissants, font des milliards de dollars en encourageant régulièrement  le plus petit dénominateur du sexisme, du racisme, de l’homophobie, et de la misogynie.
    Et qui exploitent les graphisme et images de la violence la plus répugnante dans le seul but de réaliser du fric, facilement et vite.

    Et qui bouillonnent  de tous leurs pores de ce fameux bullying basé sur le pouvoir que Streep  reproche à Trump. « 

  • The Chicago Sun Time

    Le Chicago Sun Times, neuvième dans l’ordre des plus grands quotidiens américains (470.548 copies/jour) nous chante ce matin la gloire du président sortant sur tous les tons et sur toutes ses pages.

    On le comprends : Obama n’est-il pas l’enfant du pays ? On le lui rappelle avec, me semble-t-il, une insistance légèrement déplacée : car l’enfant du pays n’a aucunement l’intention de retourner vivre au bord du grand lac. Il a choisi, nous a-t-il dit lui même hier, de s’installer «au moins pour un an »  dans la proximité de Capital Hill. Washingtonnien un jour, Washingtonien toujours.

    Et puis ? Les problèmes ordinaires dans la capitale de l’Illinois, déjà assez tourmentée par ses propres démons sans qu’elle ait encore à prendre en charge les soucis de la nation entière. Ah ! Heureusement qu’il y a le sport, pour nous donner à lire autre chose que les petites misères quotidiennes.
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    lmg

  • Lundi : Le Washington Post

    Nous commençons la semaine avec le très célèbre et jusqu’ici très sérieux  Washington Post, dont le tirage quotidien approche les cinq cent mille – 474.767 exactement. Le Washington Post est huitième dans la liste des plus importants quotidiens américaines.

    La lecture du Washington Post nous laisse dans ambiguïté : d’un coté, le journal reste dans l’opposition et continue de soutenir les libéraux ; de l’autre, cette opposition se teinte d’une nuance amicale, soigneusement cachée sous les lieux communs. On ne donne pas raison à Monsieur Trump, pas encore ; mais on commence à donner tort à Monsieur Obama. Ce serait une attitude « à la »  Washington, je n’en serais pas étonnée.

    En ce debut de semaine, la dernière avant celle de l’intronisation du nouveau president américain, on ne parle plus des démêlés américano-russes en matière de cyber-piratage ; il semble que la page soit rapidement tournée. Les dérapages de dernière minute du président actuel ne font même plus sourire : ils agacent, il faut les oublier. Vite.

    Remplaçons les par l’équivoque, l’incontrôlable, ce qui jusqu’ici a fait la gloire d’une certaine presse : l’insinuation, le soupçon, même s’il est infondé. La peur ne demande qu’à s’épanouir dans l’esprit des lecteurs les mieux avertis. Certains journalistes sont passés maîtres dans l’art de l’équivoque. La palme revient à John Wagner and Ylan Q. Mui dans leur article intitulé : « Trump confidants serving as presidential advisers could face tangle of potential conflicts « 

    C’est un modèle dans l’art d’insinuer, et de dire sans dire tout en disant ; un style qui a fait son apparition il y a quelques mois et qui disparaîtra sous peu, espérons-le. Mais en attendant, nous avons ici un modèle du genre qu’il m’a semblé essentiel de tirer de l’ombre.

    Bonne lecture, les petits loups.
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    lmg

  • Time is a changin’

    Revue de presse dimanche 8 janvier 2017 :

    Dans le New York Post ( rang 7 dans les 20 plus grand journaux du pays, avec plus de 500,000 copies/jour ) de ce matin dimanche 8 janvier 2017, un article à la Une, signé par Michael Goodwin, Democrats Wage Anti-Trump Offensive for Their Own Gain. commence ainsi :
    «  This is a first: Donald Trump is guilty of an understatement, of making a molehill out of a mountain. He called the Washington furor over Russian hacking a “witch hunt” when it is actually far more sinister and dangerous.
    Witch hunts end. The Washington mob aims to make sure the election never ends and that Trump can never govern.
    There are no modern precedents to the scandalous attempts to smear and undermine the president-elect. Nearly nine weeks after his victory and less than two weeks before he takes the oath, the voter-nullification plot is growing more vile.
    It began when the Clinton campaign and her donors tried to overturn results in key states, then tried to steal the election outright by intimidating electors of the Electoral College » [ … ]
    Et la suite à l’avenant. Michael Goodwin n’y va pas de main morte ; les Démocrates Américains non plus, et l’article est de bonne guerre.

    Bonne lecture.

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    lmg

  • Revue de Presse : The Boston Globe

    The Boston Globe, dont le tirage à moins de trois cent mille fait qu’il ne figure pas dans les top 20 journaux les plus importants des Etats-Unis, et après une campagne particulièrement venimeuse contre le candidat républicain, semble virer à droite, si j’en juge par les quelques articles de ce matin.

    D’abord, une belle gifle sur notre ego national  à cause des balbutiements hystériques et rageurs des vaincus des dernières elections, et les accusation infondées, avancées sans aucune preuves, dans l’affaire des email que Madame Clinton a eu l’imprudence de laisser à la libre disposition de chacun.

    Ensuite, un article de Jeff Jacoby, dont le titre a lui seul  » At home and abroad, Obama’s  trail of disasters »  nous en dit long sur le contenu.

    Enfin, Thomas Farragher commence de s’interroger : Trump , et pourquoi pas ?

    Bien sur, il s’agit là du Boston Globe,  qui couvre le très conservatif état du Massachusetts. Mais il ne faut pas oublier que le MA est depuis des décennies le fief des Démocrates : trouver ce matin dans leur journal  trois articles a la Une faisant positivement écho au President-Elect, ca  mérite bien d’être signalé.

    Bonne lecture, les petits loups.

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    lmg