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Penser Halloween
Je ne vous en parlerai pas beaucoup, mais enfin, je suis là pour les Chroniques, et si je n’en parle pas, de quoi j’aurais l’air, je te le demande ?
Aussi, hop, je fonce dans Halloween, et cette année, tu n’y couperas pas : je décore l’oustal avec citrouilles et cannes de mais, et peut être même un fantôme-un-vrai si on m’agace trop.
Les citrouilles sont à 6 $ l’une, j’ai bien pensé, par soucis d’économie, en acheter une ou deux en plastique qui referaient surface tous les prochains 31 octobre, mais ma génétique française prend le dessus, tant pis, on la jettera le 2 octobre, mais je la prend en vrai de vrai. Une énorme., ou trois moyennes, ou 6 petites, une sur chaque marche ? je ne sais pas encore.
A ne pas faire : se précipiter pour l’acheter et décorer l’entrée de devant avant le 15 octobre : tu risques de te retrouver avec des citrouilles pourries avant Halloween, ton entrée pleine de pourriture de citrouille – merci bien ! – et des graines partout sur la pelouse – et si l’an prochain tu as un été humide, tu pourras te faire un peu d’argent de poche en vendant des cucurbitacées à ton tour. TU t’y vois ? attends ! Même, en poussant un peu, tu pourras aussi te faire ( un peu plus ) d’argent de poche en faisant des tartes au potiron pour Thanksgiving. Oui, la pulpe de citrouille se congèle. Cuite.
Donc, Halloween = décorations, because si tu ne décores pas, ils ne viennent pas chez toi, les enfants décorés déguisés ; et toi tu restes avec trois énormes sacs de bonbons sur l’étagère, dont tu ne sauras quoi faire et c’est pas le moment de les grignoter alors que, souviens-toi, ma Lise, tu as commencé un régime strict afin de perdre 5 kilos minimum en vue de l’été prochain et Krystal.
Donc, on va décorer, j’ai même vu des guirlandes à accrocher dehors avec de bruits de chaines, des chats en peluche qui miaulent si nistrement qu’on en a la chair de poule, et des mobiles à accrocher dans les arbres avec des corbeaux si noirs qu’on les croirait authentiques.
Ça se voit que j’aime les fêtes de l’hiver ici ?
Dimanche 6 janvier 2013, LES ROIS
-2, 6 heures du mat. Froid de janvier, normal mais sans plus et sans surprise.
On a défait le sapin et la crèche, et rangé les déco, boules et guirlandes lumineuses pour les prochains 10 mois. Nous avons un grenier, vaste, propre et plein de surprises, comme doivent être les greniers. La maison a retrouve son aspect habituel et nous aussi, bref, nous croyons recommencer a vivre dans la normalité, mais c’est faux : 2013 nous lorgne et nous attends au tournant, prêt à nous faire un tas de croc-en-pattes sournois. Nous les déjouerons, c’est devenu un exercice de haute voltige, mais nous y parviendrons une année de plus. Haut les cœurs !
Devant la froidure, on se claquemure dans la maison, on sort en courant, on se jette dans la voiture que Monsieur Chron a eu la bonne idée d’aller chauffer avant de partir. On fait les courses dans des magasins qui ne sont plus surchauffés, économie d’énergie oblige, les choses même mauvaises sont toujours bonnes à quelque chose, on peut donc garder manteaux et écharpes, sauf dans les grands centres commerciaux, où on continue de se croire brusquement transportés à Miami. Les mauvaises habitudes ont la vie chevillée au corps.
Et que trouvons-nous dans ces centres ? Du rose, couleur valentinoise. Tout a commencé il y a trois jours et partout, en rose, mais aussi en rouge et en blanc. Et cette année en argenté aussi. Mais ne médisons pas de Saint Valentin, patron des amoureux, et sujet de la fête de février, le 14 précisément : chez la Chron, qui se précipite tête baissée sur tout ce qui se fête, ce jour-la donne lieu a de grandes réjouissances païennes, avec raclette de rigueur et Fendant ou Apremont de derrière les fagots : pour les françaises habitant dans la région de NY, on trouve un bon, honnête Apremont à $11 à Empire Wines (je n’ai pas de commission, hélas !)
Donc, on rengaine les guirlandes lumineuses et on sort les cœurs en papier, les boites de chocolat, et les diamants si on s’appelle riches. Pour les autres, un collier de fausses perles fera aussi bien l‘affaire : l’essentiel, c’est d’offrir quelque chose, d’échanger, de célébrer.
En attendant, aujourd’hui 6 janvier, on fête aussi Les Rois, pour ceux et celles qui aiment faire et déguster des tartes à la frangipane, ou les couronnes à l’anis de Provence. Ne vous cassez pas les dents sur la fève !
La Reine boit !
Après, on commence Noël
Ca va durer plus d’un mois.
Comme lundi était un jour faste, brillant, ensoleillé, exceptionnel en cette saison, La Chron a entrainé son Monsieur dans la course aux folies, c’eat à dire : courses des décorations noëlesques qui sera suivi de celle aux cadeaux.
Et d’abord, on est allé dans un grand magasin qui s’appelle Christmas Tree, parce qu’il fallait des guirlandes vertes et lumineuses pour décorer la grande fenêtre ; oui vous aurez une photo si vous êtes sages et quand tout sera en place.
Donc, d’abord : 35 minutes de voiture parce que le Xmas Tree Shop, c’est à Albany. Ensuite, le parking, plein comme un oeuf. Un lundi ? Oui, Madame, parce que vous avez oublié que c’était le 12 novembre, donc le lendemain du 11 qui était un dimanche et c’était jour férié pour les employés de l’état de New York.
J’insiste : TOUT l’état de NY est concentré administrativement à Albany. Le campus de l’état est presque aussi vaste que celui de SUNY-Albany. Aucune idée de combien d’employés de l’état ont leur job ici, mais certainement plus de 75 % du total – pour un état de presque 20 millions d’habitants. Exactement 19,465,197 en 2011. Ah, quand même …
Donc, beaucoup qui avaient eu la même idée que la Chron : aller faire du shoping de Xmas ce jour-là, en pensant que comme c’était lundi, qu’il n’y aurait personne, etc… etc… Ce que tu te goures, fillette, fillette : aux caisses, une queue de 20 personnes. A chaque caisse, et i l y en a 35. Toutes étaient ouvertes. A 9 heures du mat. C’est pour te donner une idée.
Revenus avec les guirlandes, les nœuds et autres machins rouges et verts, les Chron mari et femme s’en sont donnés à cœur joie dans le jardin – il faisait exceptionnellement beau, lundi. Depuis, ça s’est rafraichi.
Hier, Habitat for Humanity, un magasin fabuleux où nous apportons les meubles, portes, fenêtres, kitchen cabinets, éclairages, tout ce qui peut faire une maison, et dont nous n’avons plus l’usage. H for H les remets en circuit, les revend ou les réutilise. Trouvé un piano. Donné deux canapés.
D’abord, il y a Thanksgiving
La Chron et sa famille ont passé Halloween, partagés entre le désir de participer à la joie des enfants, mais le cœur serré en pensant à tant de familles vivant à seulement trois heures de route de chez elle, et dont les ressources sont anéanties, ceux qui ont perdu maisons, souvenirs, mobiliers, voitures dans l‘ouragan Sandy. Ce ne sont que des biens de ce monde, direz-vous, et c’est vrai que ça se remplace. Vrai aussi que c’est le moment de montrer que la solidarité et la générosité ne sont pas de vains mots. Mais tout de même, plus elle avance en âge ( et elle avance, oh la la , oui, elle avance ! ) la Chron mesure a quel point on s’attache à une maison, un certain bahut de l’arrière grand mère et un album de mariage, même très ancien.
Il n’y avait donc pas foule dans les rues, ce soir du 31 octobre 2012, et on n’entendait pas les cris et rires habituels. Seuls les très jeunes enfants faisaient la ronde accompagnés de l’un des parents parfois, souvent, des deux. Il reste un grand saladier plein de bonbons.
C’était un mardi soir, et le dimanche suivant, on a changé d’heure. Comme si ce n’était pas suffisant en changements, le temps s’est mis de la partie : il a changé la pluie en neige, et les derniers contreforts sud des Adirondacks sont blancs depuis une semaine maintenant. Les feuilles ont déserté l’érable de la Maison bleue. Les petits cottonwoods plantés en avril dans La Blanche dressent au ciel des branchettes rouges fragiles, si quelqu’un dans la modeste assemblée de mes lecteurs a un avis à me donner pour les préserver du froid, please de chez please, soyez pas timides : je fais quoi ?
Monsieur Chron a ratissé la pelouse, tondue court, mais pas trop pour éviter les mousses. Les meubles de jardin sont rentrés. On traverse les allées en frissonnant. Bref, c’est bien Novembre, et dans onze jours tout ronds, c’est THANKSGIVING.
Une année sur deux, nous fêtons Thanksgiving chez les parents de notre belle-fille Elaine, épouse de Kit. Ils possèdent (les parents) l’endroit idéal pour un Thanksgiving idyllique, perchée haut sur une colline dans le versant nord des Catskills.
Vaste, entourée d’arbres, de jardins, de prairies, de vergers, leur Maison Jaune possède ce don magique de se retirer hors du temps et des tempêtes, ce qui est, il faut le dire, bien pratique lorsqu’on sait que le jour de Thanksgiving est souvent froid et neigeux. Comme il n’y a, pour accéder au domaine, qu’une route de montagne escarpée, à deux voies et tortueuse, avec deux ou trois à-pics impressionnants, on comprendra que l’arrivée sur le plateau au bout d’une heure de trajet soit toujours salué par un (énorme) soupir de soulagement.
(L’ennui, c’est que quatre ou cinq heures plus tard, il faut redescendre, et trois fois en six ans ce fut dans la tourmente. Une année, nous avons mis deux heures pour faire les 45 miles qui séparent leur maison de la nôtre.)
La tradition de Thanksgiving veut que chaque invité apporte “quelque chose” qui se mange, hors d’œuvres, plat de légumes, salade ou dessert. Les hommes apportent vins et bières. D’accord avec Ellen, la Chron apportera une plat de céleri au gratin et des verrines de mousse au chocolat décorées de fines lamelles d’écorces d’orange confites au grand Marnier. Vous voulez la recette ?
Nous serons, comme d’habitude, entre 12 ou 14 personnes, adultes et enfants mélangés. La veille et le matin, nous donnons un peu de notre temps, un peu de notre argent, aussi, à des œuvres caritatives qui offrent le traditionnel repas de Thanksgiving aux sans-abris. Le lendemain, les jours suivants, ces repas sont maintenus dans la plupart des églises, temples et synagogues de la petite ville, qui était, il y a quelques années, singulièrement bien pourvue à la fois en sans-abris, hélas, et en donateurs, heureusement. Ce qui a eu pour résultat un nombre décroissant de homeless, et un nombre croissant de foyers et logements à prix modérés. Un nombre croissant, aussi, de personnes de toutes conditions, sexes et âges qui apportent ce qu’ils ont ( temps ou argent, parfois les deux) pour que la rigueur des hivers de l’état de NY ne tue plus personne.
Et après Thanksgiving ? Et bien, mais c’est le sapin, la décoration de Noël, tout ça, la chasse aux cadeaux . Et avant Noël, Hannukah. Bref : les fêtes de fin d’année, et ce sera l’objet d’un autre article
En attendant, pensez-y, les Français d’Amérique : dans onze jours, c’est la DINDE !
One, two, three, NOVEMBER
Ce soir, Halloween : et l’ouragan Sandy qui nous joue des tours pendables, accélérant notre entrée dans l’hiver.
Nous culbutons dans Novembre avec, ce soir, les Trick or Treat de rigueur, les bonbons et les rires, les déguisements, les parents fiers comme artaban exhibant une progéniture renfrognée ou rieuse, les deux paniers pleins de bonbons achetés à Shop Rite et à Price Chopper. Pas de citrouille devant la porte cette année. Ce sera compensée dans trois semaines, par un beau sapin tout rutilant de lumières multicolores parce que, a dit le Kit, y’en a marre des lumières blanches, ça fait triste. On reviendra donc aux couleurs et ce sera le week-end qui suivra Thanksgiving.
Et entre-temps ?
Dimanche prochain, le 4, on changera d’heure.
Deux jours plus tard, le 6, on votera, mesdames et messieurs. Les pronostics nous racontent des blagues, une seule chose est certaine : ce sera O ou Mitt, Barack ou Romney, ce ne pourra être que l’un ou l’autre. J’ai acheté un livre qui traite d’un troisième party, The Independents, mais c’est juste pour rêver.
Le 8, grande date, ma seule et unique petite-fille fêtera ses 18 printemps en automne : oui, ça s’arrose, on a déjà mis la Blanquette au frais, et on boira joyeusement à ta santé, ma grande, malgré les milliers de kilomètres qui nous séparent. On en reparlera, ici même, en temps et en heures..
Le quatrième jeudi du mois, le 22 novembre, on ira manger la dinde en famille chez nos amis qui ont une si jolie maison en haut du dernier contrefort des Catskills. Il se pourrait qu’il neige, vu l’instabilité du weather actuel. Nous coucherons donc chez eux, on s’amusera bien, finalement, j’aime de plus en plus Thanksgiving. J’apporterai des mousses au chocolat et un gratin de cœurs de céleri/p de t. : un plat de légumes simple, a demandé Ellen. Et un dessert qui ne soit pas pommes.
Le lendemain, vendredi 23 , ce sera Black Friday, on se rue dans les magasins pour les dévaliser, il y a des soldes effarantes, on se bouscule, on s’énerve, on sort de là un œil au beurre noir et le portefeuille écumé, MAIS on a fait les soldes, et on est heureux. Sauf moi qui ai horreur de la foule en folie. Les affaires qui se font pour Black Friday tiennent dans une feuille de persil. Mais il faut commencer de penser sérieusement aux cadeaux de Noel.
Deux jours plus tard, cette année ce sera le 25, un mois exactement avant Noël : c’est traditionnel dans notre famille, on va chercher le sapin, rain or snow.
Donc, ce matin, nous plantons des crochets partout sur la façade sud de la maison blanche. Nous y accrocherons, au gré de notre fantaisie, des couronnes de Noel, des guirlandes vertes, des gros nœuds rouges, et des lumières. Il n’est jamais trop tôt pour bien faire. Oui, vous aurez des photos.
Happy Halloween everyone !
HAPPY FOURTH OF JULY
Jour de fête, on pavoise, il fait ici un temps superbe, on pourra cuire les hamburgers sur le BBQ, s’amuser dehors en buvant des bières et que demande le peuple ?
Les “services” sont fermée, pas de banque, pas d’école – oui, c’est vrai, c’est aussi le temps des vacances scolaires !. Pas e courrier, pas de … c’est tout. Les bureaux de l’état et ceux du gouvernement sont fermés aussi.
Tout le reste est ouvert. Petite concession aux réjouissances, le magasin de Monsieur Chron fermera à 20 heures au lieu de 22, quel gros effort pour fêter la mère Patrie !
Hier, une file d’acheteurs arrivait au milieu du méga-magasin de vins et alcools. Les caissières irritées, : c’est la première fois que je vois un mouvement d’humeur chez une caissière américaine. L’une d’entre elle me dit que c’est ainsi depuis le matin. L’américain moyen a découvert les vins depuis une vingtaine d’années et délaisse les bières, qui font trop pipeule, j’en conclus. Dans la file, ici, stylettos et cravates, vins blancs de Californie, des rosés de Provence, quelques beaujolais.
ON a taillé court la pelouse, nettoyé les pots de géraniums, arrangé les arbustes. Arrosé le jardin de 17 à 20 heures ; et aussitôt les piaillements des oiseaux qui accourent jouer dans les jets d’eaux. Nous n’utilisons aucun produits chimique dans le jardin, ca pousse comme ca veut, on se contente de tondre, c’est tout ce que nous sacrifions à la vie publique : qu’on ne nous demande pas, en plus d’empoisonner les oiseaux et les écureuils sous prétexte de beaux massifs.
En réponse, ils, oiseaux et écureuils, accourent chez nous des quatre coins du quartier. Ca fait des dégâts, les écureuils font des trous, les oiseaux salissent la voiture, mais quoi ? Un jardin sans animaux qui courent, sautent voltigent et roucoulent, ce n’est plus un jardin.
Monsieur Chron se joint à moi pour vous souhaiter un beau, ensoleillé, superbe, joyeux et “safe” FOURTH OF JULY , everyone !
Semaine cruciale, réminiscences and happy valentine !
Attendue depuis la signature de la proposition d’achat le 8 octobre 2011, à 10 :44, voici enfin la semaine de l’achat proprement dit, la passation de pouvoir, qui se soldera par ce geste ridiculement petit : la remise des clés. Entre temps, vendeurs et acheteurs ont fait comme les marmottes, ils se sont mis en hibernation. Pendant ces quatre mois et une semaine, ce sont les banquiers et les notaires qui ont fait bien ou mal leur travail et personne d’autre n’a à intervenir : les banques donnent leur accord très tôt, dans les 15 jours environ. Les notaires défendent chacun les intérêts de leurs clients et se renvoient les frais de l’un à l’autre jusqu’au moment où ils arrivent à se mettre d’accord.
Maintenant bien réveillés, les acheteurs recevront aujourd’hui le compte détaillé de ce qu’ils doivent faire dans les vingt quatre heures suivantes, demain 11 heures dernier délai puisqu’ils savent déjà que la signature des papiers se fera mercredi 15 février, date qu’ils ont eux-mêmes choisie, dans les bureaux de la banque centrale, à Albany.
Ils ont confirmé pour aujourd’hui 13 heures la visite (walk through) de la maison avant achat, visite importante pendant laquelle l’acheteur va noter tout ce qui est dans la maison, jusqu’au plus petit rideau, ampoule électrique ou appareil ménager. Ceci pour éviter la sorte de mésaventure vécue par la Chron lorsqu’elle a pris possession de sa dernière maison française, dans le Languedoc, en l’an 2000.
C’était une grande, vieille et charmante maison de chez nous, battue des vents en haut d’une colline, toute blondeur et tuiles roses, avec un grand jardin dans lequel on descendait après avoir traversé la terrasse. Cette terrasse, pavée de vieux carrelages rouges, était une des choses qui avait accroché l’œil de Mr. Chron la première fois qu’il l’avait vue. L’agent immobilier avait expliqué que les carrelages n’étaient pas scellés, mais simplement posés sur un lit de sable, et que considérant le mauvais état du matériau, il serait très facile de les enlever pour les remplacer. Le Chron male avait réprimé un haut-le-cœur d’indignation, et s’était contenté de sourire.
Un matin, quatre ou cinq jours après la vente, et alors que Les Chrons males et femelles prennent leur petit déjeuner, ils entendent un bruit de pioche qui ne trompe pas : quelqu’un est en train de démolir quelque chose à quelques mètres de leur cuisine. C’est l’ancien propriétaire accompagné de ses deux fils qui charge dans une carriole a bras les briques de la terrasse, laquelle n’est plus qu’un chantier de gravas, sable et briques brisées.
La gueulante bilingue poussée par Monsieur Chron ce matin là est restée dans les annales, ainsi que la mauvaise relation qui s’en est suivie entre l’ex propriétaire, également voisin, et la famille Chron. Il a fallu replacer les dalles mais la magie de la fameuse terrasse avait disparu. Il en faut peu, parfois, pour rompre le charme.
Donc, ce matin, passage obligé chez l’attorney pour les dernières “figures” arithmétiques ; passage obligé à la banque pour faire établir les chèques vérifiés ; et à 13 heures, visite de la maison blanche avant achat .
Ce soir ? Mais on fête la Saint Valentin, comme tout le monde J
Happy Valentine, everyone, with lot of love!
Groundhog Day
PUNXSUTAWNEY, Pa. — Le fameux Pennsyvanien Punxsutawney Phil a fait savoir aux habitants de sa petite ville qu’ils doivent se préparer à affronter six semaines d’hiver supplémentaires en perspective. C’est aujourd’hui GROUNDHOG DAY, dans le petit village situé à 65 miles au nord-est de Pittsburg. Le quartier général de Punxsutawney Phil est situé sur une petite colline proche de de Punxsutawney, à Cobler’s Hill et c’est là qu’aujourd’hui, le plus fameux de tous les groundhogs du pays a vu son ombre, oui, oui !
Néanmoins, tous les espoirs sont permis, car Punxsutawney est le seul des Groundhogs officiels à avoir aperçu son ombre aujourd’hui. Les quatre autres hibernants qui se disputents la faveur des prédictions de ce jour parlent, eux, de printemps primeur. Qui croire et qui non, l’avenir seul nous le dira.
Freddie French Creeck, dans le West Virginia, General Lee Beauregard, en Georgie, Chuck Buckeye dans l’Ohio, et Charles « Chuck » G. Hogg, à New York’s State Island, n’ont pas aperçu leur ombre pendant leur sortie en ce mardi 2 février.
Le Groundhog Day prends sa source dans une fête populaire établie en Allemagne, qui déclare que lorsque qu’un animal sort d’hibernation le jour du 2 février, jour de la Chandeleur, s’il peut voir son ombre, l’hiver continuera encore pendant six semaines de plus. Si l’animal ne peut voir son ombre, dit la légende, le printemps sera précoce.
On va essayer de s’en souvenir
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Et toujours à revoir avec rires et sourires, le film Groundhog Day avec Bill Murray, et Andie McDowell ( 1993)
2 /2/2012 : La Chandeleur
La Chandeleur est une fête religieuse chrétienne qui prend son origine dans la coutume hébraique de présentation des nouveaux nés au Temple. Les catholiques continuent de célébrer la Chandeleur, en souvenir de la présentation de Jésus au Temple, conformément à la loi de Moise.
La Chandeleur est une fête de lumière, symbole de purification, de prospérite et de fécondité. Elle est célébrée tous les ans le 2 février.
Cette année, elle a pour date le chiffre magique, 2/2/2012. Alors, hop, allumez les bougies, faites sauter les crèpes et faites la fête pour tous les enfants et les gourmands.
Signe des temps
Martin Luther King’s Day, que nous étions censés célébrer lundi, n’a pas eu cette année la magnificence des années précédentes. Signe des temps et passage à l’acte : jusqu’ici, dans les quarante et quelques dernières années, on célébrait avec faste un rêve qui prenait forme. Aujourd’hui, la forme est arrivée a maturité, le cercle est rond, la boucle se ferme et les mécontents se sont retrouvés hier, sur les pelouses de la Maison Blanche à Washington. On est en droit de se demander pourquoi, mais il n’y a pas de réponses. Ou plutôt, il y en a trop.
Retour au point de départ, l’histoire va vite ici et elle renaît tous les demi-siècles, semble-t-il. Attendons le rêve du prochain Docteur King.
Les snickerdoodles
Un cookie qui mérite bien son nom : délicieux et hyper facile : il arrive en boite, z’avez qu’à ajouter un oeuf entier et un stick de beurre ramolli, et hop, enfourner sur plaque même pas beurrée, l’enfance de l’art. Cuisson à 375, 10 minutes parce que les gens de la Chron aiment les cookies bien dorés. Sinon, dès que les bords du snickerdoodle sont dores, environ 8 minutes.
Fameux avec le chocolat chaud, ou le thé.
La Chron a testé pour vous les snickerdoodle de KRUSTEAZ, et remplacé le cinnamon par du chocolat, bien entendu. De l’avis de tout le monde, parfait !