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Marmalade Cake (for Marmaduke) * * * *
Je ne sais pas vous, mais moi, je fond devant la marmelade d’orange et spécialement celle de Dundee, bien que armée de toute mon énergie j’ai aussi essayé d’en faire lorsque les oranges ne sont pas hors de prix. Elles sont, actuellement, ici à $1 l’UNE et c’est ce que j’appelle hors de prix – DONC, là, j’utilise un pot de marmelade anglaise de Dundee. Lire la suite
La très-simple manière d’accommoder les magrets
1 magret pour 2 personnes
sel, poivre
1 poêle avec ou sans revêtement antiadhésif ( je n’utilise pas de poêle tefal, flon ni autres, mais c’est ton choix et chacun ses goûts)
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D’abord, à la pointe du couteau, tu quadrilles le coté peau du magret
Puis tu fais dorer le coté quadrillé à feu doux pendant 10 minutes environ, en surveillant pour que la graisse du canard ne brûle pas.
Tu enlèves la graisse fondue ( j’en enlève environ les 3/4 ) tu retournes le magret et tu fais cuire l’autre coté pendant 5 minutes si tu l’aimes saignant, ou pendant 8 minutes si tu l’aimes plus cuit.
A ce moment-là tu retires la poêle du feu. Tu sales, tu poivres. Tu recouvres la poêle d’une feuille d’alu assez large pour pouvoir fermer la poêle hermétiquement.
Tu laisses reposer le magrets pendant 5 minutes dans la poêle fermée.
Pour servir, tu tranches de belles aiguillettes dans le sens de la longueur, ou des tranches fines dans le sens de la largeur
Des pommes fruits sautées feront merveille en accompagnement.
D’abord, il y a Thanksgiving
La Chron et sa famille ont passé Halloween, partagés entre le désir de participer à la joie des enfants, mais le cœur serré en pensant à tant de familles vivant à seulement trois heures de route de chez elle, et dont les ressources sont anéanties, ceux qui ont perdu maisons, souvenirs, mobiliers, voitures dans l‘ouragan Sandy. Ce ne sont que des biens de ce monde, direz-vous, et c’est vrai que ça se remplace. Vrai aussi que c’est le moment de montrer que la solidarité et la générosité ne sont pas de vains mots. Mais tout de même, plus elle avance en âge ( et elle avance, oh la la , oui, elle avance ! ) la Chron mesure a quel point on s’attache à une maison, un certain bahut de l’arrière grand mère et un album de mariage, même très ancien.
Il n’y avait donc pas foule dans les rues, ce soir du 31 octobre 2012, et on n’entendait pas les cris et rires habituels. Seuls les très jeunes enfants faisaient la ronde accompagnés de l’un des parents parfois, souvent, des deux. Il reste un grand saladier plein de bonbons.
C’était un mardi soir, et le dimanche suivant, on a changé d’heure. Comme si ce n’était pas suffisant en changements, le temps s’est mis de la partie : il a changé la pluie en neige, et les derniers contreforts sud des Adirondacks sont blancs depuis une semaine maintenant. Les feuilles ont déserté l’érable de la Maison bleue. Les petits cottonwoods plantés en avril dans La Blanche dressent au ciel des branchettes rouges fragiles, si quelqu’un dans la modeste assemblée de mes lecteurs a un avis à me donner pour les préserver du froid, please de chez please, soyez pas timides : je fais quoi ?
Monsieur Chron a ratissé la pelouse, tondue court, mais pas trop pour éviter les mousses. Les meubles de jardin sont rentrés. On traverse les allées en frissonnant. Bref, c’est bien Novembre, et dans onze jours tout ronds, c’est THANKSGIVING.
Une année sur deux, nous fêtons Thanksgiving chez les parents de notre belle-fille Elaine, épouse de Kit. Ils possèdent (les parents) l’endroit idéal pour un Thanksgiving idyllique, perchée haut sur une colline dans le versant nord des Catskills.
Vaste, entourée d’arbres, de jardins, de prairies, de vergers, leur Maison Jaune possède ce don magique de se retirer hors du temps et des tempêtes, ce qui est, il faut le dire, bien pratique lorsqu’on sait que le jour de Thanksgiving est souvent froid et neigeux. Comme il n’y a, pour accéder au domaine, qu’une route de montagne escarpée, à deux voies et tortueuse, avec deux ou trois à-pics impressionnants, on comprendra que l’arrivée sur le plateau au bout d’une heure de trajet soit toujours salué par un (énorme) soupir de soulagement.
(L’ennui, c’est que quatre ou cinq heures plus tard, il faut redescendre, et trois fois en six ans ce fut dans la tourmente. Une année, nous avons mis deux heures pour faire les 45 miles qui séparent leur maison de la nôtre.)
La tradition de Thanksgiving veut que chaque invité apporte “quelque chose” qui se mange, hors d’œuvres, plat de légumes, salade ou dessert. Les hommes apportent vins et bières. D’accord avec Ellen, la Chron apportera une plat de céleri au gratin et des verrines de mousse au chocolat décorées de fines lamelles d’écorces d’orange confites au grand Marnier. Vous voulez la recette ?
Nous serons, comme d’habitude, entre 12 ou 14 personnes, adultes et enfants mélangés. La veille et le matin, nous donnons un peu de notre temps, un peu de notre argent, aussi, à des œuvres caritatives qui offrent le traditionnel repas de Thanksgiving aux sans-abris. Le lendemain, les jours suivants, ces repas sont maintenus dans la plupart des églises, temples et synagogues de la petite ville, qui était, il y a quelques années, singulièrement bien pourvue à la fois en sans-abris, hélas, et en donateurs, heureusement. Ce qui a eu pour résultat un nombre décroissant de homeless, et un nombre croissant de foyers et logements à prix modérés. Un nombre croissant, aussi, de personnes de toutes conditions, sexes et âges qui apportent ce qu’ils ont ( temps ou argent, parfois les deux) pour que la rigueur des hivers de l’état de NY ne tue plus personne.
Et après Thanksgiving ? Et bien, mais c’est le sapin, la décoration de Noël, tout ça, la chasse aux cadeaux . Et avant Noël, Hannukah. Bref : les fêtes de fin d’année, et ce sera l’objet d’un autre article
En attendant, pensez-y, les Français d’Amérique : dans onze jours, c’est la DINDE !
One, two, three, NOVEMBER
Ce soir, Halloween : et l’ouragan Sandy qui nous joue des tours pendables, accélérant notre entrée dans l’hiver.
Nous culbutons dans Novembre avec, ce soir, les Trick or Treat de rigueur, les bonbons et les rires, les déguisements, les parents fiers comme artaban exhibant une progéniture renfrognée ou rieuse, les deux paniers pleins de bonbons achetés à Shop Rite et à Price Chopper. Pas de citrouille devant la porte cette année. Ce sera compensée dans trois semaines, par un beau sapin tout rutilant de lumières multicolores parce que, a dit le Kit, y’en a marre des lumières blanches, ça fait triste. On reviendra donc aux couleurs et ce sera le week-end qui suivra Thanksgiving.
Et entre-temps ?
Dimanche prochain, le 4, on changera d’heure.
Deux jours plus tard, le 6, on votera, mesdames et messieurs. Les pronostics nous racontent des blagues, une seule chose est certaine : ce sera O ou Mitt, Barack ou Romney, ce ne pourra être que l’un ou l’autre. J’ai acheté un livre qui traite d’un troisième party, The Independents, mais c’est juste pour rêver.
Le 8, grande date, ma seule et unique petite-fille fêtera ses 18 printemps en automne : oui, ça s’arrose, on a déjà mis la Blanquette au frais, et on boira joyeusement à ta santé, ma grande, malgré les milliers de kilomètres qui nous séparent. On en reparlera, ici même, en temps et en heures..
Le quatrième jeudi du mois, le 22 novembre, on ira manger la dinde en famille chez nos amis qui ont une si jolie maison en haut du dernier contrefort des Catskills. Il se pourrait qu’il neige, vu l’instabilité du weather actuel. Nous coucherons donc chez eux, on s’amusera bien, finalement, j’aime de plus en plus Thanksgiving. J’apporterai des mousses au chocolat et un gratin de cœurs de céleri/p de t. : un plat de légumes simple, a demandé Ellen. Et un dessert qui ne soit pas pommes.
Le lendemain, vendredi 23 , ce sera Black Friday, on se rue dans les magasins pour les dévaliser, il y a des soldes effarantes, on se bouscule, on s’énerve, on sort de là un œil au beurre noir et le portefeuille écumé, MAIS on a fait les soldes, et on est heureux. Sauf moi qui ai horreur de la foule en folie. Les affaires qui se font pour Black Friday tiennent dans une feuille de persil. Mais il faut commencer de penser sérieusement aux cadeaux de Noel.
Deux jours plus tard, cette année ce sera le 25, un mois exactement avant Noël : c’est traditionnel dans notre famille, on va chercher le sapin, rain or snow.
Donc, ce matin, nous plantons des crochets partout sur la façade sud de la maison blanche. Nous y accrocherons, au gré de notre fantaisie, des couronnes de Noel, des guirlandes vertes, des gros nœuds rouges, et des lumières. Il n’est jamais trop tôt pour bien faire. Oui, vous aurez des photos.
Happy Halloween everyone !
L’esprit d’entreprise
Ici, avec un peu de courage et beaucoup de folie en tête, tu peux tout faire. C’est une des raisons pour laquelle la Terra Americana attire tant de jeunes. Si vous n’êtes jamais passés par les circonvolutions et interdits sans parler des dossiers perdus qui jalonnent la moindre entreprise dans l’hexagone, vous aurez du mal à comprendre.
Ici, tu peux presque tout faire. Tu peux ouvrir un restaurant, te lancer dans l’édition, et non seulement dans l’édition mais aussi, ce qui va de pair, dans la publicité. Tu peux ouvrir une salle de dance, un magasin de frivolités. Tu peux devenir du jour au lendemain agent littéraire, ou chasseur de têtes. Pour devenir concertiste, ce sera plus difficile si tu n’as pas un certain talent. Mais tu peux vendre des pianos ou des flutes tout en restant chez toi. Plus modestement, tu peux aussi garder des enfants dans ta petite maison, toujours tout en restant chez toi. Ou bien, comme cette mère de 4 enfants qui n’arrivait jamais à boucler ses fins de mois, tu peux te lancer dans la confection de rideaux, ou costumes de Halloween, ou bouquets de mariage. D’autres deviennent coiffeurs à domicile. D’autres font les courses pour les personnes âgées ou handicapées. Cette petite entreprise assure la distribution de sandwiches et salades dans les entreprises qui ne possèdent pas leur propre cafeteria. La liste n’est pas exhaustive, il suffit d‘avoir de l‘imagination, et de l‘ardeur.
Pour l‘histoire des sandwiches, il faut tout de même savoir que non, tu ne pourras rien faire en “food business” si tu n’as pas d’abord obtenu ton diplôme certifiant que tu as bien les capacités requises. Et dans “qualités requises” n’entend pas seulement tes talents de cuisinière ou de chef ; ça, on s’en fout, après tout on est dans le pays des hamburgers. Aux yeux de l’administration américaine, que tu saches ou non tourner un beurre blanc, n’est pas l’essentiel pour ouvrir un restaurant. L’essentiel, c’est connaitre les raffinements de la lutte contre les germes, microbes et autres bestiaux qui peuvent nuire à la sante publique. Tu passeras donc un examen pour obtenir ton diplôme de ”food manager ** . Il se passe dans les locaux du Health Department local, après une série de cours, variants en nombres selon chaque etat, portant sur ce qu’il convient de faire ou ne pas faire pour la salubrité publique. En plusieurs séances de une à trois heures, tu apprendras tout ce qu’il faut savoir sur les températures maxima et minima des aliments, la propreté et le maintien des réserves sèches, réfrigérateurs et congélateurs, la procédure correcte du nettoyage de la vaisselle et batterie de cuisine, les équipements exigés dans la cuisine et la salle de restaurant ; la nature des sols et des murs et jusqu‘aux vêtements du personnel : surtout, ne pas oublier le filet qui garde les cheveux où ils doivent être et non dans la soupe ; ni les chaussures “lavables” ainsi que les bas et chaussettes obligatoires, cachez ces jambes que je ne saurais voir !
Tout ce préambule pour vous amener à Lyon : vous me direz : “Que se passe-t-il à Lyon ?“
Et bien, à Lyon, deux jeunes français n’ont pas eu peur de se lancer bravement et sur le mode américain dans la création d’entreprise, et ceci, dans l’une des villes françaises réputées pour leur traditionalisme pur et dur. L’aventure est d’autant plus sympathique qu’il s’agit de deux frères, et … mais vous le saurez dans un instant, et c’est LA
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** voir ici les différents programmes selon chaque état de l’union.
Les snickerdoodles
Un cookie qui mérite bien son nom : délicieux et hyper facile : il arrive en boite, z’avez qu’à ajouter un oeuf entier et un stick de beurre ramolli, et hop, enfourner sur plaque même pas beurrée, l’enfance de l’art. Cuisson à 375, 10 minutes parce que les gens de la Chron aiment les cookies bien dorés. Sinon, dès que les bords du snickerdoodle sont dores, environ 8 minutes.
Fameux avec le chocolat chaud, ou le thé.
La Chron a testé pour vous les snickerdoodle de KRUSTEAZ, et remplacé le cinnamon par du chocolat, bien entendu. De l’avis de tout le monde, parfait !
C’est nous qu’on est les gourmandes
Oui, gourmande. Et têtue comme un âne rouge, la Chron, deux défauts qui se complètent et donnent, au bout d’une demi douzaine d’essais, des résultats surprenants. Comme, par exemple, la série “macaron” qui s’est soldée hier par une mare au milieu de la cuisine. Et pourquoi ?
Parce que, Madame, parce que, voilà pourquoi !
Les macarons, ils ont bien cuits, ils étaient – sont encore – parfaits, mais …… indécollables de sur la feuille de papier parchemin.
Ils résistent à tout, ces saletés, j’en ai émietté quatre, en essayant de les soulever « délicatement” à la pointe de mon couteau le plus acéré, mais bernique : ils se décollent du milieu, mais le papier autour du cookie, sur les bords, c’est un sceau de qualité supérieure.
Epuisée, au bord des larmes, la Chron a finalement et subitement pensé au conseil de Tatie Suzie, qui disait : “ Pour décoller les biscuits attachés au papier parchemin, tu prends ½ verre d’eau froide, tu soulèves la feuille et tu verses l’eau sur la plaque, puis tu remets la feuille en place et tu attends 1 minute : les cookies se décollent alors très facilement. “
Ça a l’air barbare, comme ça, mais essayez, vous verrez : ça marche très bien, oui, oui.
Alors, la recette des macarons au chocolat :
200 gr de sucre glace
125 gr de poudre d’amande
2 cuillerées de chocolat
3 blancs d’œufs
Mélanger le sucre glace, la poudre d’amandes et le chocolat dans un grand bol.
Monter les blancs en neige très ferme et les mélanger aux ingrédients secs ci-dessus, en les additionnant par petites quantités au moyen d’une spatule ( une “Maryse” )
Placer une feuille de papier sulfurise sur la plaque a biscuits. Mettre la pate a macaron sur plaque, a l’aide de deux petites cuillères, en mettre peu, environ ¾ de petite cuillère par macaron. Les espacer de 5 cm car ils vont s’étaler.
Laisser la plaque reposer pendant 30 minutes environ
Allumer le four à 300 F.
Enfourner la plaque pendant 15 minutes.
Sortir les cookies, les laisser refroidir 5 à 8 minutes – et puis, hop, séance décollage ( verre d’eau, etc.. ) et il ne vous restera plus qu’à faire la ganache ( au chocolat blanc pour les macarons au chocolat – ou au chocolat noir pour les macarons au naturel ) et coller les macarons deux par deux avec la ganache choisie, en sandwich.
Ils disent que les macarons se conservent même au congélateur – je n’ai pas essayé.
Ah, oui, la mare : j’ai simplement oublié que j’avais versé la valeur d’un demi verre d’eau dans la plaque ; mais comment un demi verre d’eau peut-il faire de tels dégâts lorsque renversé par mégarde sur le carrelage, le mystère reste entier ? Vous me direz, fallait pas glisser dessus en courant, fallait porter des chaussures antidérapantes, c’est vrai, mais ..
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La Chron, en béquillée pour la journée.
Fêtes = Cookies
Caramel Icing
De Kathryn Sackett, ( The help) :
Never Fail Creamy Caramel Icing
2 1/2 c. sugar
1 slightly beaten egg
1 stick of butter
3/4 c. milk
1 t. vanilla
Melt 1/2 cup of sugar in iron skillet slowly, until brown and runny. Mix egg, butter, remaining sugar, and milk in a saucepan and cook over a low flame until butter melts. Turn the heat up to medium and add the browned sugar. Cook until it reaches the soft ball stage or until mixture leaves sides of pan. This takes about 10 minutes. Remove from fire, let cool slightly, and add vanilla. Beat until right consistency to spread. If it gets too thick add a little cream. This will ice a 2 layer cake.
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Le problème de la Chron : n’ayant jamais mangé de Creamy Caramel Icing, je pense que j’ai trop cuit l’ensemble : bizarrement, une partie du caramel est resté collant ( impossible à manger sans se faire les plus belles caries du monde !) mais .. MAIS le centre est devenu tendre et excellent .. Ressemble à du fudge .
A refaire, et il y aura photos.
Les proportions sont bonnes, semble-t-il. C’est juste de temps de cuisson qui nous manque.
Rester gourmets en Amérique
On lit, deci delà, des articles qui se veulent humoristiques sur la mauvaise qualité de la nourriture aux USA. Il est donc nécessaire d’en parler : manger, n’est-ce point la première condition pour la continuité historique ? Et puis, on ne mange pas ici plus mal qu’ailleurs. On mange, point. Mais comment rester gourmet en Amérique ? Pas facile.
D’abord, ici comme partout dans le monde, la nourriture varie avec les saisons. Enfin, pas tous, évidemment : un Mc Do de janvier, et un McDo d’aout, c’est du pareil au même. Mais justement, les gens du coin, l’habitant, l’autochtone, le natif, ne se nourrissent pas exclusivement de McDo.
( Qui s’en nourrit exclusivement, alors ? La Chron reviendra sur cette bonne question qui a son importance – et qui est fort triste.)
La Parisienne, qui est établie à New York, a gardé de son village une curiosité de fouine pour tout ce qui se mange. Elle a testé pour nous le fin du fin en matière de chocolat : le chocolat au bacon. On peut lire ici ses conclusions de l’expérience.
Et pour nous, une rubrique supplémentaire dans la catégorie « aujourd’hui » : Manger, an 2000